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quelqueshistoires
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De l'Histoire, des histoires, essentiellement de l'histoire...
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07.04.2007
Dernière mise à jour :
10.07.2007

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Opération Seelöwe (Opération Otarie) :

Opération Seelöwe (Opération Otarie) :

Publié le 27/04/2007 à 12:00 par quelqueshistoires
Opération Seelöwe (Opération Otarie) :
- Illustration : Le visuel d'ouverture de cet article est la carte des opérations de guerre du projet d'opération militaire allemand dont il est question ci-dessous.

- Sources: Encyclopédie en ligne wikipédia.

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- Opération Seelöwe (Opération Otarie) :

L'Opération Seelöwe (''otarie'' ou ''lion de mer'', en français...) était un plan d'invasion allemand du Royaume-Uni (ou, plus exactement, de la Grande Bretagne...) au tout début de la Seconde Guerre mondiale. Retardé à fin 1940, du fait de l'évolution géopolitique du conflit mondial (avec l'entrée en guerre de l'URSS puis des Etats-Unis) il fut finalement définitivement abandonné en 1943.

Cette opération était initialement prévue pour le 17 septembre 1940, nécessitant l'emploi de neuf divisions terrestres (plus deux divisions aéroportées) sur des sites d'invasion se situant entre Douvres et Portsmouth. (mais ce plan d'opération de guerre fut, par la suite, reporté à une date ultérieure ; notamment car Adolf Hitler était sûr qu'en battant les Russes grâce à l'opération Barbarossa prévue pour 1941, il priverait les Britanniques d'alliés en Europe et ainsi n'auraient eu d'autre choix que de se rendre...). Mais l'entrée en guerre des USA et les revers de la Wehrmacht en URSS allait par la suite considérablement diminuer les chances de réussite d'une telle opération...

Préalable à l'invasion de la Grande-Bretagne : l'Operation Adler, initialement prévue pour donner à la Luftwaffe la supériorité aérienne sur le front ouest et pour permettre l'invasion des troupes allemandes au sol. Pour ce faire, les transports utilisés auraient été les bateaux que les Allemands avaient employés contre la France durant le franchissement du Rhin (la Kriegsmarine ne possédant pas de vraies barges de débarquement, ce qui réduisait la capacité d'acheminement d'artillerie et de tanks...).

La plupart des analystes militaires restent perplexes sur une réussite de l'opération Seelöwe si elle avait été lancée. D'abord parce que les Allemands manquaient cruellement de bateaux en comparaison à la Royal Navy (et puis parce que les pertes de leurs forces aéroportées durant la bataille des Pays-Bas n'auraient pas été remplacées à temps pour cette nouvelle opération...).

En 1974, des wargames menés à l'Académie royale militaire de Sandhurst (supposant que la Luftwaffe n'avait pas encore gagné la suprématie aérienne...), concluaient que les Allemands pouvaient effectivement établir une tête de pont au Royaume-Uni en utilisant un champ de mine dans la Manche pour protéger leur assaut initial. Mais ensuite, les analystes supposent que les forces terrestres allemandes auraient retardées sur les ''Stop lines'' : une série de positions défensives qui avaient été établies, où chacune d'elles étaient formées d'une combinaison de barrages routiers et de troupes de la British Home Guard.

Et, pendant ce laps de temps, les troupes régulières de la British Army pouvaient se mettre en formation. Puis après seulement quelques jours, la Royal Navy, déployée depuis ses bases de Scapa Flow (Ecosse) aurait atteint la Manche, pouvant alors couper le ravitaillement des troupes allemandes au Royaume-Uni. Isolée (et confrontée à des troupes britanniques régulières, munies de blindés et d'artillerie...) la force d'invasion allemande aurait alors été contrainte à la reddition.

Néanmoins, il faut savoir qu'une invasion allemande de masse par la mer n'était en fait pas nécessaire pour mettre le Royaume-Uni à genoux. En effet, dans des documents britanniques découverts, en 1998, au British Wartime Cabinet, il était indiqué qu'après l'échec du « British Expeditionary Force » en France et son évacuation à Dunkerque, Winston Churchill avait déjà perdu l'appui du Parlement. Et que si la RAF avait été défaite par la Luftwaffe, Churchill aurait alors été remplacé par son ministre des affaires étrangères Edward Wood, lequel préférait faire la paix avec l'Allemagne plutôt que d'avoir à faire face à un massacre de civils sur le sol britannique...

Ronan Blaise
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Pour en savoir plus :

L'opération Seelöwe, sur wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Otarie

:: Les commentaires des internautes ::

Lecluse le 13/02/2015
Si les Allemands etaient parvenus a prendre pied sur les iles britanniquues.Les ETATS UNIS,dans la mesure du possible,n auraient-ils pu entrer plus tot dans la guerre?


Michaël le 17/09/2024
Opération Lion de Mer - résumé d'un exercice organisé au Staff College de Sandhurst en 1974.

Le texte intégral se trouve dans « Lion de Mer » de Richard Cox. Le scénario est basé sur les plans connus de chaque camp, ainsi que sur les relevés météorologiques inédits de l'Amirauté pour septembre 1940. Chaque camp (joué respectivement par des officiers britanniques et allemands) était basé dans une salle de commandement, et les mouvements réels étaient tracés sur une maquette du sud-est de l'Angleterre construite à l'École d'infanterie. Le panel d'arbitres comprenait Adolf Galland, l'amiral Friedrich Ruge, le maréchal de l'Air Sir Christopher Foxley-Norris, le contre-amiral Edward Gueritz, le général Heinz Trettner et le major général Glyn Gilbert.

Le principal problème auquel les Allemands sont confrontés est le suivant : a) la Luftwaffe n’a pas encore conquis la suprématie aérienne ; b) les dates d'invasion possibles sont limitées par les conditions météorologiques et les marées (pour une attaque à hautes eaux) et c) il a fallu attendre fin septembre pour rassembler les navires nécessaires.

Glossaire
FJ = Fallschirmjaeger (parachutistes allemands)
MTB = Bateau lance-torpilles à moteur (équivalent allemand, E-Boat)
DD = Destroyer
CA = Croiseur lourd
BB = Cuirassé
CV = Porte-avions

22 septembre – matin
La première vague des 330 000 hommes prévus toucha les plages à l'aube. Des éléments de 9 divisions débarquèrent entre Folkestone et Rottingdean (près de Brighton). De plus, la 7e FJ Div atterrit à Lympne pour prendre l'aérodrome.

La flotte d'invasion subit des pertes mineures dues aux MTB pendant la traversée de nuit, mais la RN avait déjà perdu un CA et trois DD coulés, avec un CA et deux DD endommagés, tout en coulant trois DD allemands. Quelques heures après le débarquement qui submergea les défenseurs de la plage, des formations de réserve furent envoyées dans le Kent. Bien qu'il y ait 25 divisions au Royaume-Uni, seules 17 étaient entièrement équipées et trois seulement étaient basées dans le Kent. Cependant, le plan de défense reposait sur l'utilisation de réserves mobiles et des brigades blindées et mécanisées furent engagées dès que les principaux débarquements furent identifiés.

Pendant ce temps, la bataille aérienne fit rage, la Luftwaffe effectua 1 200 sorties de chasseurs et 800 de bombardiers avant midi. La RAF lança même des avions d'entraînement armés à la hâte de bombes, mais la Luftwaffe rencontrait déjà des problèmes avec ses Me 109 à courte portée, même si elle en entassait le plus possible dans le Pas-de-Calais.

22 - 23 septembre
Les Allemands n'avaient toujours pas capturé un port majeur, bien qu'ils aient commencé à se diriger vers Folkestone. Le déchargement des navires sur les plages subit de lourdes pertes dues aux bombardements de la RAF, puis d'autres pertes dans leurs ports en France.

Les U-Boots, la Luftwaffe et quelques navires de surface avaient perdu le contact avec la RN, mais ensuite un escadron de croiseurs soutenu par des DD entra dans le détroit de la Manche et dut relever le défi des canons côtiers à longue portée, des E-Boats et de 50 Stukas. Deux CA furent coulés et un endommagé. Cependant, une sortie navale allemande de diversion depuis la Norvège fut complètement détruite et d'autres sorties de MTB et de DD infligèrent des pertes aux navires qui circulaient dans la Manche. Les pertes des navires allemands le premier jour s'élevèrent à plus de 25% de leur flotte d'invasion, en particulier les barges, qui se révélèrent désespérément innavigables.

23 septembre à l'aube - 14h00
La RAF avait perdu 237 avions sur 1 048 (167 chasseurs et 70 bombardiers), et la marine avait subi suffisamment de pertes pour retenir ses BB et CV, mais d'importantes forces de DD et de CA se massaient. La reconnaissance aérienne montra une concentration allemande à Cherbourg et les forces furent détournées vers le sud-ouest.

La marine allemande était découragée par ses pertes, d'autant plus que la perte de barges bouleversait gravement l'industrie nationale. Les commandants de l'armée et de l'air jubilèrent cependant et les préparatifs pour le transfert de l'échelon suivant se poursuivirent ainsi que le transport aérien de la 22e division, malgré les pertes de la Luftwaffe de 165 chasseurs et 168 bombardiers. Sur seulement 732 chasseurs et 724 bombardiers, ce furent de lourdes pertes. Les deux parties surestimèrent les pertes infligées de 50%.

La 22e Div atterrit avec succès à Lympne, bien que des tirs d'artillerie à longue portée dirigés par un groupe commando resté derrière aient interdit les pistes. Les premières contre-attaques britanniques de la 42e Div appuyée par une brigade blindée stoppèrent la 34e Div allemande dans sa progression sur Hastings.
La 7e Panzer Div avait des difficultés avec de nombreux obstacles antichar et des équipes d'assaut armées de bombes collantes, etc. Pendant ce temps, une division australienne avait repris Newhaven (le seul port allemand), mais la division néo-zélandaise arriva à Folkestone seulement pour être attaquée à l'arrière par la 22e Division d'atterrissage aérien. La division se replia sur Douvres après avoir perdu 35% de ses effectifs.

23 septembre 14h00 - 19h00
Tout au long de la journée, la Luftwaffe déploya un effort maximum, avec 1 500 sorties de chasseurs et 460 de bombardiers, mais la RAF persista dans ses attaques contre les navires et les aérodromes. Une grande partie de cet effort fut dirigée vers le soutien au sol et le ravitaillement aérien, malgré la demande de l'amiral Raeder pour une plus grande couverture aérienne au-dessus de la Manche. La Home Fleet s'était cependant retirée de la portée aérienne, laissant le combat entre les mains de 57 DD et 17 CA plus MTB. Les Allemands ne pouvaient y opposer que très peu de forces de surface. Des vagues de DD et de CA entrèrent dans la Manche, et bien que deux furent coulés par des U-Boots, ils coulèrent un U-Boot en retour et ne s’arrêtèrent pas. La flottille allemande du Havre prit la mer (3 DD, 14 E-Boats) et intercepta au crépuscule les Britanniques, mais fut anéantie, perdant tous ses DD et 7 E-Boats.

Les Allemands disposaient désormais de 10 divisions à terre, mais dans de nombreux cas, celles-ci étaient incomplètes et attendaient l'arrivée de leur deuxième échelon cette nuit-là. Cependant, la météo n'était pas adaptée aux barges et la décision de naviguer fut renvoyée à la chaîne de commandement.

23 septembre 19h00 - 24 septembre à l'aube
La conférence du Führer tenue à 18 heures éclata en une amère rivalité entre les services - l'armée voulait que son deuxième échelon soit envoyé, et la marine protestait que le temps n'était pas propice et que la dernière défaite navale rendait la Manche indéfendable sans soutien aérien. Goering répliqua en affirmant que cela ne pourrait être fait qu'en arrêtant les bombardements de terreur sur Londres, ce à quoi Hitler opposa son veto. La flotte reçut l'ordre de rester prête.

Entre-temps, la RAF avait perdu 97 chasseurs supplémentaires, n'en laissant que 440. Les aérodromes du 11e Groupe étaient des ruines cratérisées, et une fois de plus la menace d'effondrement, qui s'était éloignée début septembre, se profilait. La Luftwaffe avait perdu 71 autres chasseurs et 142 bombardiers. Encore une fois des deux côtés les pertes infligées furent surestimées, même après avoir pris en compte des chiffres gonflés.

Sur le terrain, les Allemands progressèrent bien vers Douvres et vers Cantorbéry, mais ils subirent des revers autour de Newhaven lorsque la 45e Div et les Australiens attaquèrent. À 21h50, Hitler décida de lancer la deuxième vague, mais seulement avec une courte traversée depuis Calais et Dunkerque. Au moment où l’ordre parvenait aux ports, la deuxième vague ne pouvait pas arriver avant l’aube. Les 6e et 8e divisions à Newhaven, approvisionnées depuis Le Havre, ne seraient pas du tout renforcées.

Aube du 24 septembre - 28 septembre
La flotte allemande appareilla, le temps se calma et les U-Boots, E-Boats et chasseurs la couvrirent. Cependant, à l'aube, la 5e flottille de destroyers trouva les barges encore à 10 milles de la côte et les déchira en lambeaux. La Luftwaffe engagea à son tour tous ses bombardiers restants, et la RAF répondit avec 19 escadrons de chasseurs. Les Allemands neutralisèrent deux CA et quatre DD, mais 65% des barges furent coulées. Les steamers les plus rapides se séparèrent et se dirigèrent vers Folkestone, mais le port avait été si gravement endommagé qu'ils ne purent en décharger que deux à la fois.

L'échec de la traversée signifiait que la situation allemande devenait désespérée. Les divisions disposaient de suffisamment de munitions pour 2 à 7 jours supplémentaires de combat, mais sans hommes et équipements supplémentaires, elles ne pouvaient pas étendre la tête de pont. Hitler ordonna le déploiement d'unités de réserve en Pologne et les Allemands commencèrent à préparer une évacuation alors que de nouvelles attaques britanniques les encerclaient plus étroitement. Des bateaux à vapeur rapides et des car-ferries furent assemblés pour l'évacuation via Rye et Folkestone. Sur les 90 000 soldats débarqués le 22 septembre, seuls 15 400 rentrèrent en France, le reste fut tué ou capturé.